mes maux avec mes mots

Publié le par tarja



J’ai beau me battre… il est toujours tapit dans un coin prêt à m’abattre

Ce mal que chaque jour je dois continuer de combattre

La solitude est venue aujourd’hui …

Me rappeler qu’il ne ferait jamais parti de mon passé

J’ai beau vouloir m’en persuader je ne pourrais jamais cesser …

Il ne cessera jamais d’exister … il ne cessera jamais de me persécuter

Je ne pourrais jamais oublier …

Qu’un jour j’ai voulu mourir pour lui …

Pour l’avoir trop aimé … j’ai voulu à jamais cesser de respirer

Parce qu’il fallait le laisser s’en aller pour continuer d’exister …

Mais exister sans lui, s’est continuer de mourir aussi,

Parce que sans lui je n’ai plus de vie …

Et je ne le sais que trop aujourd’hui … il me le fait payer aussi …

Parfois mi ange mi démon, il m’a volé mon cœur pour de bon

Sans lui je perds la raison … je ne vois plus l’horizon

Il était mon présent, mon avenir, aujourd’hui il ne me rappelle que le verbe souffrir

Vide de tous sentiments, sauf ceux qui lui appartiennent tant …

Je voudrais que tout cela soit comme avant, mais il n’existe plus d’avenir devant

J’ai beau mon corps lacérer, je ne peux éviscérer le passé

Ce manque est comme un poison qui se distille en moi, il n’est pas si loin le trépas

Je ne puis être sauvé de tout cela et ce mal n’appartient qu’à moi …

Personne ne comprendrait cela, pourquoi je continue de l’aimer après tout cela

Il m’a fait plus de mal que personne dans sa vie ne pourra

Mais je continue de l’aimer malgré ça … je suis folle je crois …

J’ai pardonné tant de fois toutes ses frasques et ses erreurs qui me donnaient froid

Mais j’ai aimé cet homme plus que moi …  

J’aurais donné ma vie pour continuer de ressentir cela

Je me bats, mais le démon est bien là il m’a piégé malgré moi

Jamais je ne vaincrais cette guerre là … Je dois signer la fin du combat …

Abdiquer ou mourir mais qui y’a-t-il de pire … que de subir

D’étouffer et de plus avoir d’oxygène … revivre chaque instant ces je t’aime

Sa prison qui est mienne ne laisse qu’un sillage … la peine sans la haine

Et pourtant je ne sais si j’aimerais qu’il revienne …

Je ne suis plus sienne … cette douleur est vaine …mais cette peine est bien mienne

Je voudrais monter si haut pour ne plus porter cette douleur au fer rouge sur ma peau

Mais est ce plus beau là haut … y trouverais je vraiment le repos …

Je ne pourrais redescendre sans tomber et mon corps tout entier serait à jamais démembrer

En morceaux je suis déjà cassé … alors que pourrait-il de pire se passer

Oublier … et à jamais cesser de l’aimer

Pourtant il ne mérite pas cet état de fait … notre amour il l’a contrefait

Chaque fois que j’ai lâché sa main il a prit un autre chemin

Aujourd’hui je crois que pour lui et moi il n’y a plus de demain

Mais je sais que cet amour n’aura jamais de fin et que je pourrais en mourir de chagrin

Parce que cet homme est mien …et ce jusqu'à la fin … peut être est ce pour demain

Je n’en sais plus rien …

 

 

Publié dans mes mots pour mes maux

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